Les sociétés écran


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« Le fonds de gestion français Meeschaert a été autorisé par le tribunal de commerce d’Antibes à procéder à la saisie conservatoire d’un yacht détenu par une société écran de Bernard Madoff et mouillant dans le port d'Antibes »

Selon le fonds Meeschaert, le bateau de plaisance est "inscrit au nom d’une
société de droit des îles Caïmans, société écran constituée par Bernard
Madoff pour des raisons fiscales et douanières »

Dans cet extrait on parle des sociétés écran, de quoi s'agit-il concrètement ?
Il s'agit de sociétés fictives ayant siège dans des paradis fiscaux, constituées pour dissimuler des opérations financières.
Dans la langue italienne on les appelle des 'società di comodo' mais c'est dans la langue française que l'appellation est le plus proche de la réalité : les « sociétés écran ».
Une société écran dans le secteur de la nautique par exemple, est une société qui se déclare comme société de charter (location), mais en fait il s'agit d'une fonction d'écran, la société étant propriétaire du bien (le yacht), ce qui permet d'en tirer des bénéfices d'un point de vue fiscal.
En outre, la pratique de mettre le bien au nom de personnes qui ne possèdent rien est répandue, voir même en augmentation.

Grâce à un approfondissement publié sur le « Corriere della Sera » en septembre 2011, concernant l’évasion fiscal, on découvre que les sociétés écran italiennes seraient au nombre de 35.000.

A ce propos, en France le cas Madoff a provoqué un bras de fer entre la France et l’Angleterre.
Luxalpha a été en effet la société d'investissement qui avait attiré les épargnes d'un certain nombre de clients, y compris ceux de la société Meeschaert.
Cette dernière à décidé de rembourser ses clients arnaqués, en confisquant le yacht appartenant à la société écran du financier américain.
Le Tribunal du Commerce d'Antibes a donné son avis favorable à l’opération.
Au contraire la société anglaise de Mardoff a revendiqué la seule compétence à la juridiction anglaise.

En Italie ces sociétés sont soumises à un nouveau resserrement de vis : grâce aux nouvelles manœuvres adoptées par le gouvernement Monti, l'évasion fiscale sera davantage combattue.

Depuis l'été 2011 la France aussi a prévu des nouveaux contrôles envers ces sociétés : par exemple des relations diplomatiques avec la Principauté de Monaco ont été activées afin de réaliser des accords concernant l'échange effectif de renseignements.
Monaco est en effet opaque dans l'application de la loi fiscale et admet la domiciliation des sociétés même en absence d'activités substantielles.

Ces actions réussiront-elles à combattre ceux qui, pour ne pas payer la TVA, mettent un yacht au nom de sociétés fictives ?
Déclarer un revenu de 20.000 euros mais posséder un yacht au nom d'une société qui a siège en Suisse : ceci représente l'un des nombreux cas où l'avidité domine les principes moraux.  --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nel 2009 in Francia:
Le fonds de gestion français Meeschaert a été autorisé par le tribunal de commerce d’Antibes à procéder à la saisie conservatoire "d’un yacht détenu par une société écran de Bernard Madoff" et mouillant dans le port d'Antibes, a-t-on appris dimanche auprès du groupe.”
Selon le fonds Meeschaert, le bateau de plaisance est "inscrit au nom d’une
société de droit des îles Caïmans, société écran constituée par Bernard
Madoff pour des raisons fiscales et douanières".

In questo estratto dal Web, si parla di société écran , ovvero di società di comodo: di che cosa si tratta?
Sono società fittizie create per dissimulare operazioni finanziarie e fondate in 'paradisi fiscali' dove il regime di tassazione è molto basso o addirittura nullo.
Se in italiano sono chiamate 'società di comodo , è nella lingua francese che la loro appellazione descrive esattamente la loro funzione: vengono chiamate infatti 'société d'écran', società schermo.
Rappresentano infatti uno schermo perché costituendosi come società di charter nautico fa da schermo fra il bene acquistato del quale sarà l'interstatario e il beneficiario del bene il quale grazie a questa intestazione trarrà notevoli benefici fiscali.
In aumento inoltre, anche la pratica di intestare il bene a prestanomi nullatenenti.

Un dossier sull'evasione fiscale del Corriere della Sera pubblicato nel 2011 afferma che in Italia, le società usate come paravento per eludere il Fisco, sarebbero 35 mila imprese.

A proposito di ciò, un caso noto in Francia è stato il caso Madoff , che ha condotto alla nascita di un vero braccio di ferro franco-inglese. La società di gestione Meeschaert infatti ha deciso di ripagare i suoi clienti investitori in Luxalpha, ovvero la società di investimento parte della megatruffa 'Madoff', confiscando grazie al permesso del Tribunale del commercio di Antibes, lo yacht intestato alla società di comodo del finanziare americano. La società inglese di Madoff invece, affermava che la sola competenza per l'imbarcazione in questione aspettava alla giurisdizione inglese.

Attualmente In Italia è in attivo un giro di vite per queste società: grazie alle manovre del governo Monti difficilmente potranno perseverare nella loro funzione elusiva.
Dall' estate 2011 anche la Francia ha previsto controlli mirati nei confronti di società di fatto non operative. Sono stati attivati inoltre alcuni canali diplomatici per intensificare gli accordi con il Principato di Monaco che da sempre rappresenta una minaccia a causa del regime di fiscalità privilegiata, prevedendo lo scambio di informazioni, sui dati in possesso degli intermediari finanziari e sulle notizie relative alla proprietà di società.

Queste misure riusciranno a diminuire il numero di coloro che, per non pagare l'Iva, intestano la propria barca a società fittizie?
Dichiarare al fisco un reddito di 20 mila euro ma possedere uno yacht intestato alla propria società in Svizzera: questo uno dei molteplici casi in cui la moralità cede il passo all' avidità.

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